Préparation du
Projet
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Pendant deux ans, nous avons préparé
ce projet en équipe, nos principales actions consistaient
à échanger avec les différents contacts
que nous avons sur place ou en France, personnes privées
ou associations connaissant bien la Mongolie et la culture
nomade, mais surtout avec les sœurs dirigeant l'Hôpital
de la Charité d'Oulan-Bator.
En effet, ces différents contacts nous ont
permi de mieux cibler les besoins réels de la Mongolie
pour mettre en place notre action future de manière
efficace, coordonner les aspects matériels financiers
et principalement récolter des fonds.
<-- réunion de l'équipe
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Le financement tient une place important dans le projet.
Depuis deux ans, nous sommes présents lors des différentes
manifestations Drouaises (" Voie de Fêtes ", " Flambarts",
etc... ).
Nous avons également réalisé quelques " extra-jobs
" : taches de jardinages, services pour des mariages ou fêtes
de famille, travaux de peinture, de construction, emballage des
cadeaux de Noël dans les grandes surfaces, etc… Lors de notre
camp de juillet 2002, nous sommes partis en Charente et avons travaillé
dans l'agriculture biologique.
En parallèle, certains d'entre nous ont suivi des
formations telles que le BAFA (Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateurs),
ou l'AFPS (Attestation de Formation aux Premiers Secours.)
Notre Projet de Solidarité
Les sœurs de l'Hôpital de la Charité
C'est dans ce contexte qu'il y a six ans maintenant
deux sœurs françaises, Sœur Marie et Sœur Marie-Dominique
ont fondé l'hôpital de la Charité.
soeur Marie-Dominique -->
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<-- orphelins receuillis par les soeurs
Ces sœurs mènent plusieurs actions
de front : outre un orphelinat, où les enfants peuvent
trouver un peu de réconfort et sont initiés
aux règles élémentaires, surtout en matière
d'hygiène, et un hôpital qui vient d'inaugurer
deux blocs opératoires - il n'y en a presque pas en
Mongolie - elles s'appliquent en ce moment à construire,
à une vingtaine de kilomètres de la capitale,
un village ou les nomades qui viennent se sédentariser
peuvent vivre dans des conditions plus décentes que
dans les bidonvilles.
<-- "soupkitchen" ou repas populaire
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Notre action sur place
Ainsi, notre action sur place consista, pendant trois semaines
à aider à la construction de ce village de yourtes
(principalement la palissade qui entoure le village), en finançant
l'achat de matériel ou de yourtes (pour l'école qui
se situe à coté de l'hopital), mais aussi en rénovant
quelques bâtiments comme les douches où nous avons
carrelé les murs.
En dehors de cela, nous avons notamment organisé des activités
avec les enfants de l'orphelinat, et participé à la
distribution de la soupe populaire.
De plus, une partie de notre budget a été allouée
à l'achat de chaussures, qui manquent cruellement lors des
hivers difficiles en Mongolie. Acheter les chaussures sur place
plutôt que d'organiser une collecte en France favorise l'économie
locale, n'impose pas une nouvelle forme de concurrence aux producteurs
locaux, et nous revient moins cher (pas de transport à payer.)
Enfin, l'un de nos objectifs a été d'organiser un
partenariat entre une école drouaise et une école
mongole sous forme d'échange de dessins représentant
leur vie quotidienne entre les écoliers mais cet objectif
n'a pas tout à fait été atteint, pour le moment.
Impacts espérés
Le suivi du projet
Notre action n'est pas ponctuelle ni limitée à
un mois. Un projet préparé activement pendant deux
ans ne peut pas s'arrêter à notre retour de Mongolie.
Si nos activités d'animation au sein de l'Hôpital
de la Charité ont touché forcément à
leur fin lors de notre départ - bien que d'autres équipes
compagnons viendront, nous en sommes sûr, prendre le relais
les années suivantes - la construction du village mongol
ne s'arrêtera pas là. De la même manière
que la présence des sœurs françaises sur place aura
facilité l'efficacité de notre action, elles vont
assurer la pérennisation du projet. Les villageois, qui nous
aideront dans la construction, vont donc bénéficier
durablement des yourtes.
Un partenariat durable
De plus, nous souhaitons tisser des liens forts avec les Mongols,
en développant, à notre échelle, un partenariat
entre les deux pays.
Pour cela, nous envisageons un jumelage entre une école
mongole et une ou plusieurs écoles de Dreux ou la région
drouaise (action en cours).
Nous voulons, dans la mesure ou notre action aura été
efficace, encourager d'autres scouts ou d'autres jeunes à
partir sur nos traces, comme nous l'avons fait à la suite
des compagnons d'Orléans. Dans cette perspective, notre retour
pourra coïncider avec la création d'une association
qui aura pour but d'entretenir ces relations privilégiées
avec le village.
La communication
Enfin, un effort de communication est effectué à
travers la création et la mise à jour de ce site internet,
ou nous décrivons notre action, les difficultés rencontrées
et les possibilités de financement pour ce genre d'action,
pour aider d'autres jeunes qui voudraient se lancer dans une telle
entreprise. Nous pouvons vous aider!
Cet effort de communication est passé par l'organisation
de conférences, d'interventions dans les écoles, dans
la presse locale.
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